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Publié le : vendredi 18 novembre 2005
Toxicomanie et déchéance
Jean-Christophe Lièvre, 35 ans, sera-t-il en mesure de donner une explication au geste insensé commis dans la soirée du 14 août 2003 ? Rien n'est moins sûr au vu de son état psychologique. Il comparaît néanmoins dès aujourd'hui devant la cour d'assises de Meurthe-et-Moselle pour homicide volontaire.
L'affaire avait démarré au coeur de l'été caniculaire avec la découverte de deux paquets ficelés flottant sur la Mortagne à Moyen, des colis contenant les restes d'un corps découpé en deux. Quelques jours d'enquête avaient suffi à remonter jusqu'à Jean-Christophe Lièvre, toxicomane à la personnalité plus que fragile. Interpellé, le jeune homme commençait par nier avant de reconnaître avoir tué chez lui à Magnières Pierrick Lecointre, 22 ans,. Le médecin légiste imputait les raisons de la mort à des manoeuvres de strangulation et d'un traumatisme crânien gravissime causé par des coups à l'aide d'un objet contondant.
Les débats sont prévus sur deux journées.
Au côté de Jean-Christophe Lièvre, incarcéré depuis le 21 août 2003, se tiendra Daniel Prévost, 48 ans, poursuivi pour le délit de recel de cadavre. Petit ami de l'accusé, il l'avait aidé à transporter le corps et à la jeter à l'eau. Lui, comparaîtra libre.
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