samedi, juillet 12, 2008

Ta demeure provisoire...


... tapie d'herbe m'attendait, quelques fleurs renversées, mais là, intacts, les anges, les plaques, les photophores, les petites voitures déposées par Toé. Je sais que tu es là sous ces fleurs, ces plaques, cette herbe. C'est ton corps qui est là, déposé en attendant son incinération. Ce n'est pas toi, ta tombe est plus sûrement ici, sur ce blog où les gens qui nous aiment, se retrouvent. Où je te parle, où tu existes encore un peu... beaucoup. Tu me manques mon Pierrick, à chaque instant de ma vie, tu nous manques, c'est palpable, c'est là en suspend, en filigrane plombant chacun de mes pas. T'en fais pas mon Pierrick je veux avancer, vivre pour tes frères et soeur mais c'est si dur par moment. La souffrance me taillade de manière si douloureuse les plaies presque guéries s'ouvrent à nouveau plus profondes, dévastatrices. Je t'aime mon Pierrick mais cela ne t'est d'aucune utilité !

Aucun commentaire: