Photo modifiée voici tes vraies premières chaussures, pointure 16 tu étais si petit, chez prénatal une seule couleur disponible,dans cette pointure, le gris parce que cela va avec tout.


Mon garçon, mon bébé je suis au bord du gouffre une nouvelle fois malgré mes ébats, mes sursauts, je suis là en suspend à nouveau et tout le monde s'en fou ou ne voit pas.

Il va falloir tout de même que je remplace cette photo prise sur le net par la photo de tes premières chaussures les vraies. C'est bizarre tout de même, depuis toujours elles ont toujours étaient près de moi sur ou dedans la table nuit, et maintenant accrochées au mur avec le même ruban aux couleurs passées. Celles de tes petits frères et soeur sont a l'abri ds les boîtes d'origine. Sauf celles de mon johann mais là votre papa n'avait pas bien fait les choses encore une fois.

Pierrick, je suis dans "le gaz", hier pour dormir j'ai pris un somnifère sachant que c'était repos pour moi le lendemain. Hier soir lorsque je suis rentrée du travail les pompiers étaient en face de chez nous, dans un premier temps j'ai pensé à la Mamie à côté,
mais non c'était chez les parents de Victor et Thomas les pt'its copains de Nono et Gaël au collège comme ds le quartier. nous étions très inquiets, pas de flamme ni fumée : malaise ? mais pas de samu alors, un pompier me dit on s'en va, rassurée un court instant car je vois la police arrivée sur les lieux. Je pense très fort à Victor et Thomas j'ai peur pour eux... mes craintes se sont avérées réelles 2 heures plus tard on sortait le corps de la Maman... Tout m'est revenu mon Pierrick ton corps en morceaux à la morgue, les gendarmes, En fait ces images me reviennent souvent en flash, elles sont là sans préambule et je sursaute alors que je suis au boulot, dans un magasin, en famille... c'est comme si la réalité s'imposait à moi comme une piqûre de rappel. Cela me met en colère car je n'ai pas besoin de ça pour penser à toi, mais je sais pourquoi : c'est l'horreur de ta mort ta souffrance, ces flashs je les reçois comme des appels au secours et me laissent les bras ballants, impuissante.